CulturRance

CulturRance
CONTACTEZ-NOUS ! : culturance@orange.fr

vendredi 21 novembre 2014

Colère des Agriculteurs

Ras-le-bol agricole





Les agriculteurs, qui se sentent incompris et accablés par les contrôles et les réglementations, ont crié leur ras-le bol mercredi dans tout le pays, avec plus de 35 000 agriculteurs mobilisés selon la FNSEA, « du jamais-vu depuis des années »
Ouest-France 5 Novembre



Canton rural, le canton d’Evran compte un grand nombre d’agriculteurs. Certains ont participé aux manifestations organisées, dans toutes la France, mercredi 5 novembre.

FOCUS-DINAN a voulu en savoir un peu plus et a interviewé deux agriculteurs du canton :

Jean-Louis Nogues, Maire de Saint-André-des-Eaux, agriculteur, membre de la CNAR (Commission Nationale Agriculture et Ruralité. Parti socialiste) donne son avis sur les causes du malaise du monde agricole.




Jean-Louis Nogues, comment jugez-vous les manifestations du 5 novembre dernier ?

La mobilisation a été forte et dans l’ensemble les manifestations se sont déroulées sans violences. Je remarque que comme à l’accoutumée, c’est l’action d’un tout petit nombre – 300 agriculteurs nantais, sur plus de 35.000 manifestants, soit 1 % - qui a été retenue par les médias : « l’affaire des "ragondins », que je condamne ! C’est de la désinformation. Ce phénomène n’est pas nouveau : c’est parce que 3 à 4 %, de "mauvais agriculteurs" se comportent mal, ignore la réglementation, que l’on impose à l’immense majorité des autres, un nombre effarant de déclarations de toutes sortes. Cette paperasserie nous mène droit dans le mur.

Justement, l’une des revendications des manifestants étaient la suppression des formalités envahissantes. Qu’en est-il à votre avis ?

Après une longue journée de travail, dans des conditions souvent difficiles, les agriculteurs, doivent se mettre à rédiger un nombre de déclarations diverses imposées par les technocrates de Bruxelles. Et pour l’immense majorité, il faut faire appel à des prestataires, ce qui grève lourdement leurs résultats comptables.

Mais vous ne pouvez-pas ignorer qu’il y a de gros problèmes de pollution des sols et des eaux ?

Il ne faut pas noircir le tableau plus qu'il ne l'est ! Certes des problèmes existent encore. Mais il ne faut pas pour autant en oublier les efforts qui sont fait depuis des années, - couverts végétaux après culture qui servent de pièges à nitrates, bandes enherbées en bordure des cours d'eau, mises aux normes, etc … - il y aura toujours ce pourcentage de mauvais élèves, dont je parlai tout à l'heure, qui existent, et qui, malheureusement,  jettent le discrédit sur la profession. Moi je préfère parlerai plutôt des bons élèves ! Il faut faire plus confiance aux agriculteurs et parier sur leur sens des responsabilités. De même la profession doit mettre en place des procédures d’auto-contrôle. D'ailleurs en partenariat avec la chambre d'agriculture et « Cœur Emeraude Emeraude », un comité de pilotage agro-environnemental a été mis en place, sur le « Bassin versant Rance aval Faluns » . C’est un groupe d’agriculteurs qui mène une démarche volontaire de contrôle de l’utilisation des intrants. Une interprétation des résultats constatés est menée. Le but est d'accompagner les agriculteurs du bassin versant et ainsi d’optimiser les apports. La réflexion est menée collectivement et des solutions sont trouvées. C’est par ce genre de démarche que la situation s’améliorera, pas par la multiplication des normes, des déclarations, des contrôles tatillons et des sanctions qui obèrent encore plus la trésorerie des entreprises agricoles qui sont déjà mise à mal par la réalité des marchés et l’attitude de la grande distribution.

Mais les agriculteurs sont toujours à se plaindre. Pourtant, ils reçoivent des aides importantes de l’Europe, dans le cadre de la PAC ?

Pour ma part, je préfèrerai réaliser mon résultat d’exploitation avec la recette de la vente de mes produits, plutôt que de dépendre d’aides européennes. Mais les aides attribuées ne sont pas faites, que pour agriculteurs. Elles profitent largement aux consommateurs qui, sans elles, devraient payer leur viande au prix réel, soit quasiment 2 fois plus cher.

Et l’attitude de la grande distribution ?

Elle est purement scandaleuse et à la limite de la sanction pénale ! Très récemment, une grande enseigne, que je ne citerai pas, mais donc j’indique qu’elle a des origines bretonnes (sourire) a, subitement, sans avis préalable, déréférencé une grosse partie des produits de la marque « Paysans Bretons » et s’est livrée à un véritable chantage : « Acceptez-nos prix d’achats où vos produits ne retrouveront pas leur place dans nos linéaires. » Ces procédés sont ignobles et contribuent largement au malaise de la profession. On ne peut pas se comporter ainsi.

Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture était venu en 2011 vous soutenir. Comment jugez-vous l’action de votre « copain ministre » ?

Nous ne sommes tout de même pas intimes! Je l’ai rencontré à plusieurs reprises dans le cadre de mon action à la CNAR à Paris. C’est un camarade de parti. Il est clair que je ne partage pas toutes les décisions prises, qui a mon avis favorisent encore trop les grands céréaliers, au détriment de l'élevage, mais je sais que la tâche n’est pas aisée, et qu'il doit tenir compte des différents partenaire sociaux du monde agricole. Le contexte européen est très difficile ! Mais je terminerai avec une petite note d'optimisme : je sais pertinemment que les aides couplées pour la période 2015-2020 vont connaître une augmentation dont les éleveurs vont bénéficier au premier chef.






Yves Bazy, agriculteur, producteur de lait, conseiller municipal de Plouasne, livre le sien, avec autant de convictions.




Yves Bazy, les agriculteurs ont manifesté, mercredi 5 novembre, un peu partout en France. Vous êtes agriculteur, quels en étaient les motifs, d’après vous ?

Nos motifs de colère sont nombreux et l'incompréhension porte sur plusieurs points. En premier lieu, « le manger français », car en effet nous demandons à tous les acteurs concernés par la R.H.F. (Restauration Hors Foyer) c'est à dire les municipalités (cantines scolaires), les hôpitaux, les foyers logements, etc ... de faire preuve de responsabilité. Il est tout à fait anormal que nous trouvions autant de matières premières alimentaires qui proviennent de l'étranger. Nous sommes dans un pays où on nous a demandé de produire les meilleurs produits qui soient. Alors, maintenant, pourquoi s'approvisionner dans des pays où la traçabilité et la qualité, surtout des viandes, laissent à désirer ? Par exemple, alors que la viande de volaille, consommée aujourd'hui dans ces établissements, provient à plus de 70% de l'étranger, c'est tout un pan de notre économie qui est touché. Le secteur agricole et tout le secteur de l’agroalimentaire sont menacés. Cela impacte l’emploi, à terme, surtout dans notre région !

La revendication principale des manifestants, semblait porter sur la "paperasse" à laquelle les agriculteurs sont confrontés. Qu’en est-il à votre avis ?

Il s’agit de la "simplification administrative". Nous sommes écrasés par le trop de paperasse, les normes à n'en plus finir, les contrôles, etc ... Libérons les énergies ! Notre fonction première, pour nous agriculteurs, est de produire pour nourrir la France et non, de passer un temps considérable à toutes ces tracasseries, qui nous empêchent, quelque part, d'être compétitif. Je prendrai un seul exemple : pour un projet d'installation classée, qui déjà demande beaucoup de temps pour la préparer, l'instruction par notre administration peut demander plus de 2 ans alors que chez notre plus proche voisin l'Allemagne, 6 mois suffisent ! Nous demandons vraiment à l'état Français, d'être plus pragmatique, en encourageant ceux qui produisent et qui contribuent à l'équilibre de notre balance commerciale, surtout dans ces temps bien compliqués aujourd'hui pour notre pays.

Après le succès de ces manifestations qui ont mobilisé le monde agricole, qu’allez-vous faire ?

Si nous n'avons pas de signes concrets et si nous n’enregistrons pas une volonté de l'état Français pour satisfaire ces légitimes revendications, nos actions continueront.



Liens à suivre, pour en savoir plus :


Facebook jeunes agriculteurs :

https://www.facebook.com/pages/Jeunes-Agriculteurs-des-C%C3%B4tes-dArmor/154122757973077

La France Agricole :



Paysan Breton :
http://www.paysan-breton.fr/index.php?num=519

Chambre d’Agriculture des Côtes d’Armor :


http://www.chambres-agriculture.fr/outils-et-modules/les-chambres-pres-de-vous/fiche/chambre/chambre-dagriculture-des-cotes-darmor/


Luc Boutet












mardi 18 novembre 2014

CultuRance: Election de Mademoiselle Bretagne à Plouasne

CultuRance: Election de Mademoiselle Bretagne à Plouasne: Mademoiselle Bretagne 2015  vous sourira le 31 janvier, à Plouasne Les candidates pour l'élection de Mademoiselle Plouasne 2015 De...

Election de Mademoiselle Bretagne à Plouasne

Mademoiselle Bretagne 2015 
vous sourira le 31 janvier, à Plouasne


Les candidates pour l'élection de Mademoiselle Plouasne 2015
Devant Mademoiselle Bretagne 2013 et 2014


Le comité de « Mademoiselle Bretagne » a retenu la salle Dériole de Plouasne (22830), pour l’élection de 2015 qui aura lieu le 31 janvier, lors d’une soirée de gala.

C’est André Garmond, après avoir passé sa vie à Paris, à être le coach des mannequins des grands couturiers, qui, à l’heure de la retraite, n’arrivant pas à se débarrasser du virus du monde de la mode et des podiums, a fondé le comité Mademoiselle Bretagne en 2010. Les débuts furent difficiles : « Il a fallu convaincre les jeunes filles et leurs parents, les municipalités, les sponsors et le « Comité Mademoiselle France » auquel nous sommes affilié » explique-t-il. D’année en année, l’association améliora son fonctionnement et devint l’un des plus dynamique de la trentaine de comités, couvrant toute la France, jusqu’à la Réunion. André Garmond, pour raison de santé, passa le flambeau à Laetitia, sa fille. Mais il reste très actif dans son rôle de président d’honneur. 


Les candidates réunies le 9 novembre à Plouasne


Dimanche 9 novembre, le comité Mademoiselle Bretagne, a réuni les 27 candidates – âgée de 16 à 19 ans - dont l’une sera sacrée le 31 janvier. « Vous devez privilégier vos études, car ce sera le fondement de votre vie. Les concours de beauté c’est un agréable moment, mais une année cela passe vite et à la fin, vous retrouverez votre vie d’avant » indiqua Laetitia Garmond aux concurrentes, accompagnées de leurs parents. L’après-midi fut consacrée à célébrer l'ouverture officielle de la manifestation et de présenter officiellement les deux parrains à cet événement et l'association caritative à laquelle sera associée la manifestation. Les 27 candidates ont commencé les répétitions de leur show pour la soirée de l'élection. Mademoiselle Bretagne 2013 et 2014 étaient présentes durant cette journée pour parler de leur parcours et de leur expérience aux candidates. Certaines candidate affichaient leurs projets biens affirmés, comme Océane, 18 ans, venue de Guingamp : « Je suis fascinée par la mode et je veux travailler comme mannequin et j’y arriverais » affirmait-elle. 

Mademoiselle Bretagne 2013 et 2014


Pour en savoir plus :
www.mademoisellefrance.fr                                                          
Luc BOUTET




mardi 3 juin 2014

Dans les airs ...

Capteurs de paroles




Capteur de paroles à l'éclair des mots

 J'habite en poésie une chaumière au coin d'un nuage

 Solitude de récif en avant-garde de terre promise

 Une pendule approximative donne l'heure de nulle part au temps de toujours

 Ciel de peu d'étoiles que sera demain qui monte aux bruits de la nuit

 Atre de pensées je tisonne tes braises à trouver l'étincelle

qui  résumera tous les feux de la terre

 A trouver l'étincelle

qui résumera tous les feux de la terre
 
Thual Niogret

Mystère


Pour en savoir plus :

http://culturance.blogspot.fr/2014/05/journee-poesie-saint-juvat.html